Après décision de quoi faire on se réparti les taches : Félix va faire le faux attentat à l'athrax, Tristan trouver de quoi droguer l'avocat de l'accusation et Luc de faire flamber la maison d'édition.

Contrairement à ce qui est décidé, Hakim ne sera pas chez lui pour l'attentat mais «Au petit basque» un restaurant, du coup Félix improvise et fait livrer par coursier et clodo interposés un paquet plein de farine (anthrax) à son rendez-vous du soir (avec son éditrice et des contacts à elle) avec un joli mot doux : «Crève hérétique». Ça mis en place Félix va contacter les groupuscules fascistes et libertaire (JV 18-25 ; 4chan ; …) afin de diffuser la nouvelle.

Tristan de son coté va chercher des drogues et les créer dans son labo.

Félix contacte le tribunal pour connaître les protagonistes du procès : accusation : Maître LEBOURG (spécialisé dans les affaires de mœurs tradi) ; défense : Maître DORMOIS ; juge : Maître JULIE.

Luc prépare son coup pour le feu de joie, ce qu'il effectue le soir même avec une discrétion toute relative : pour lui l'opération est à la Solid Snake alors que pour le reste du monde c'est plus Mario sourd et muet.

L'attentat est une réussite : télé se bouge pour faire 45 minutes de duplex pour BFM des policiers partout, quartier bouclé. Le nom d'Hakim est diffusé et même le livre, Maître DORMOIS est interrogé par la presse. Les TV suivent la soirée sur l'incendie de la maison d'édition.

Le procès étant prévu pour durer un bon moment, il est choisi de droguer l'avocat sans planquer de drogue chez lui, cela paraissant un risque peu utile. Durant la nuit, le bouquin est fuité en version numérique. Seul félix insiste pour aller voir le procès. Sur place, beaucoup de monde s'est déplacé, visiblement, la médiatisation du procès s'est amélioré (présence de michel houelbeck decriant la censure, eric dupont moretti venant “en simple observateur”, beaucoup de monde intéressé par le procès). Au début du procès, BHL se rend sur le procès.

En tant que “Plan B” au cas où le procès part en couille, Luc cherche les plans electriques pour trouver quel transformateur flinguer pour que la zone du tribunal soit out.

A la fin de la première journée, le procès est ajournée, il reprendra le lendemain matin à 9H, par les questions aux témoins, puis les plaidoiries sur le temps le permet. Felix n'a pas encore drogué l'avocat de l'accusation.

Le soir Félix, Maitre DORMOIS et Hakim vont boire un verre au Phuket Beach. Maitre DORMOIS insiste pour que Félix témoigne, et Luc hurle dans l'oreillette de Félix que c'est hors de question. Il insiste aussi pour qu'il parle de Yolande et de son polichinelle dans le tiroir. Lorsque Félix l'évoque Hakim se vexe et se barre. Félix explique la situation à l'avocat puis la soirée se termine pour tout le monde.

Le lendemain le procès recommence. BHL est le seul absent par rapport à la veille. Les témoins de l'accusation défilent toute la matinée. Félix repère une journaliste aux cheveux violet et la trouve suspecte et la file, elle va dans un bouiboui de restauration rapide, prend à emporter et s'éclipse, ne se sentant pas discret et personne capable dans l'équipe de prendre la suite. La journaliste disparaît un moment et revient pour la suite du procès. L'après-midi se passe sur les témoins de la défense. Le procès est quand même d'une chiantitude de haut niveaux.

Dans la soirée il est décidé d'utiliser «paris stupide» de Félix sur l'avocat de l'accusation pour soit lui faire foirer sa plaidoirie spectaculairement soit de boire un café avec les amphétamines de Tristan selon la situation. Ça sera la tasse de café. Quand arrive sa plaidoirie il part en vrille, son coté tradi conservateur réac sort tout feu tout flamme. Hakim est finalement acquitté. Il nous invite chez lui pour fêter ça. Une fois à l'heure du rendez-vous pas de signe de vie d'Hakim dans son appartement, le lit est défait, une capote usagée «chaude» par terre, lit «maculé», ses vêtements de la journée dans la corbeille à linge. En faisant le tour une odeur de clope au menthol se fait sentir, des traces de rouge à lèvre sur une partie des clopes du cendrier, du porno hétérosexuel sur un écran dans la chambre. On prévient le centre de tri qui nous dit de passer le lendemain.