In Nomine Satanis - Magna Veritas

Rapport de la mission “Tarte Tatin”. Premiere mission du groupe d'intervention du centre de tri, avec Moi, Tristan Hanathos, Chevalier du cimetière, Luc klein, chevalier des glaces, et Felix lelong, Chevalier du Morpion 8 juin 2020 : Remise de la mission dans les main de Felix lelong, chevalier d'Asmodée. La mission est la suivante : Hakim Izmet, un démon de chez Morax, a écrit un bouquin érotique à tendance zoophile, “chaude lapine”. Une plainte a été déposée par famille de france, la SPA et Chrétien média pour faire retirer le bouquin de la vente, et l'affaire est pour le moment passée inaperçue. La mission consiste à faire connaitre le bouquin, et éviter la condamnation de Hakim (l'ordre de priorité est un peu flou, mais il semblerait qu'il soit vaguemetn moins important de faire innocenter Hakim que de faire connaitre son bouquin). Suite aux informations données par Monsieur Fabien et Gilbert, nous tentons de contacter Hakim Izmet sur ses 4 numéros de téléphone, sans succès. En farfouillant à droite et à gauche en son absence, on apprend les éléments suivants : -Le procès commencera le jeudi de la semaine, soit trois jours plus tard. -Le type n'est pas très doué pour l'écriture, à en voir sa prose sur internet -D'après son éditrice (rencontrée par félix), c'est un fétard qui vit surtout la nuit, avec un appart sur les champs élysés. Elle a par ailleurs l'air confiante vis à vis de l'issue du procès.

Le gus restant injoignable pour la journée, nous passons l'après midi à faire apparaitre des rumeurs et faux mouvements d'opinions sur le web, avant de reussir à contacter Hakim pour un rendez vous dans la soirée, dans une boite de nuit. Par courtoisie professionnelle, nous faisons l'erreur de lui faire confiance.

Le lieu se révelera à la fois trop public pour permettre de discuter convenablement et trop restreint pour permettre à l'équipe de le rejoindre facilement, mais la reunion en tête à têtre entre les deux tiers de notre équipe et hakim, ainsi que plusieurs de ses amis humains, aura tout de même lieu. On arrivera à faire comprendre à Hakim qu'il doit nous faire confiance et rester un tant soit peu joignable, on comprendra qu'il n'a pas vraiment de plan (ni de réel talent, si ce n'est pour s'entourer), et discuter avec ses amis dont certains se révelent être des atouts potables pour la missions. Félix garde le contact avec une journaliste au VSD, pendant que j'encourage ses amis artiste à faire parler de l'affaire autour d'eux, avec un peu de récréatifs pour aider tout le monde à penser droit.

Le lendemain, nous arrivons à mettre en contact Hakim avec l'humouriste Jean Marie Bigard, un article parait dans VSD et nous encourageons les tendances lancées la veille sur les reseaux sociaux, avant de profiter de la soirée pour saccager deux librairie : une en l'accusant de censure et de pudibonderie pour avoir retirer l'oeuvre, et l'autre en brulant les bouquins de la maison d'édition (à défaut de trouver un carton des seules oeuvres d'hakim) en “s'élevant contre la perversion” (le plan initial était de mettre en scène une autodafé du bouquin, mais les conditions n'étaient pas idéales, on a improvisé).

Nous avons occupé la veille du procès avec trois opérations paralelles : -Du coté de félix, un faux attentat avec une enveloppe remplie de farine remise par un intermédiaire à hakim, pendant un repas en ville, pour mimer un attentat à l'anthrax (à noter que j'aurais préféré une attaque plus crédible et spéctaculaire, voire un réel attentat chimique, mais le restant de l'équipe a préféré garder hakim hors de tout danger, au dépend de la reduction potentielle de l'impact). “L'attentat” a apporté un peu de médiatisation, jusqu'à ce que la composition de la famille (T85 de chez auchan) ne soit révélée par la presse. -De mon coté, j'ai passé la journée à trouver et préparer l'excitant le plus efficace pour glisser à l'avocat de l'accusation, pour le faire passer durant le procès de chien de garde coincé à molosse enragé et à la limite du ridicule. -Luc a été déclencher un incendie dans la maison d'édition (l'ironie a été relevée mais pas signalée). L'effet, conjugué à “l'intimidation terroriste” du midi, a été plutôt efficace pour faire parler de l'affaire.

On profite également de la soirée pour raviver les rumeurs sur internet, et faire fuiter des versions numériques de l'oeuvre, notamment sur le forum “jeux video point com”, bon terreau pour diffuser certains passages du bouquin sur le ton de la blague.

Le jour du procès nous a appris que le battage médiatique était suffisant pour attirer quelques personnalitées (BHL, michel houelbeck et eric dupont moretti, notamment), ainsi que pas mal de monde. Félix assiste au procès, c'est long, c'est chiant, le procès est ajourné avant l'audition des témoins, mais on discute un peu et décidons de préparer, au cas où, un accident éléctrique sur la zone pour stopper le procès en cas de pépin.

à noter que le soir, alors que félix parle avec Hakim et son avocat et que ce dernier cherche des “témoins de la moralité de Hakim”, celui ci semble étonnement froissé quand félix propose d'interroger Yolanda (une de ses potes croisées lors de la première soirée, visiblement enceinte, et visiblement au stade minimum du plan cul avec Hakim).

Le lendemain se déroule sans évenement majeur. Félix croit remarquer une femme suspecte qu'il pense pouvoir être un ange, décide de la suivre (seul, contre nos recommandation), et la perd sans en apprendre plus. Le procès est encore ajournée, après les témoignages et avant les plaidoiries.

Au troisième jours du procès, félix se décide enfin à donner à l'avocat de l'accusation un café avec les amphet que j'avais préparé. L'invitation pour le rencontrer est laborieuse, mais il parviens à le croiser, sous pretexte d'apporter “de nouveaux éléments”, arrive à lui faire prendre le café, puis lui révèle que Hakim “aurait enculé une chèvre devant lui”. Le type a visiblement suffisament gobé ça pour le ressortir dans la plaidoirie, qui fut aussi hargneuse et peu crédible qu'espérée. L'avocat de Hakim n'ayant pas raté son taf, les accusant sont déboutés et le bouquin sera donc remis en rayon.

NB : Bien que la mission était déjà officiellement terminée, Hakim nous a invité chez lui pour boire un verre. Quand on s'est rendu chez lui, il avait disparu, son appartement étant vide, et visiblement deserté en plein milieux d'une partie de jambe en l'air : verre de vin à moitié remplis, capote usagée, vetements de Hakim (et seulement les siens) par terre (nos proostics se portent sur Lui et Yolanda, mais nous n'avons malheureusement pas vraiment de preuve pour etayer ça). Toujours est il que c'est louche, et qu'il est pour le moment introuvable.

Pas que Hakim soit une immense perte, mais si ça devait se reproduire, ce serait dérangeant.