Félix Lelong est un grand gaillard baraqué plutôt beau gosse, soucieux de son apparence, l'air un peu « bad boy ». Large d'épaule, sa silhouette en impose pas mal. Il porte souvent une grosse veste en cuir. Il se déplace avec pas mal de grâce et de légèreté pour un mec de son gabarit.

Il a des yeux clairs et un visage expressif, prompt au sourire.

Qu'est-ce que le Mal ? Quel est cet idéal ? Pour Félix, c'est l'idéal de liberté qui l'anime. C'est avant tout une théologie de la libération. Expliquer aux hommes et aux femmes qu'ils sont vraiment libre, les libérer de l'asservissement — qu'il soit physique ou psychologique — et de l'exploitation.

Cet idéal s'oppose évidemment à un certain idéal angélique dans la mesure où leur crédo est souvent « tu dois », « tu ne dois pas ». Sa liberté s'exprime dans sa conception de la sexualité, de la vie professionnelle, de la politique, etc.

Félix n'est pourtant pas opposé dogmatiquement aux règles — ce serait se fixer une règle. Il ne rejette pas toute forme de règle dès lors qu'il s'agit d'une règle de bon sens et qui protège les gens.

Par contre, il s'opposent aux règles qui oppressent, et s'y oppose d'autant plus qu'elles lui paraissent absurdes. Il est conscient que les règles les plus oppressive sont celles dont on n'a pas conscience.

Il n'aime pas tuer parce qu'il trouve ça naze, mais quand c'est vraiment nécessaire, il s'y colle. Ce sont vraiment des démons qui ont pris leur rôle dans un sens trop littéral qui font ça. La vie, à son sens, propose bien plus de potentialité que la mort.